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Statement

 

Philhelm Philhelm
( France )

Peinture


Galerie

 

Photo

Titre   B155 - Antique Achaemenid hunting - 2011.
Artiste   Philhelm Philhelm
 
Peinture
Figuratif
 
Série  Babylonien
Taille originale  95 cm diamètre

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Vues  10516  | Appréciation  0 / 5 (    )

HUILE SUR TOILE - Sa présentation sans haut, ni bas normalisé, ainsi que son cinétisme rotatoire lui confère un certain symbolisme que je vous laisse analyser si besoin était !. Autre particularité, a contrario des éléments achéménides tout autour de la toile, les oiseaux centraux sont assyriens, fidèles à leur représentation originale. Pour ceux qui désirent en savoir encore plus sur les différents composants présents sur le tableau, et ce, dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, en commençant en bas près de la signature , nous avons un cavalier néo-élamite tirant une flèche, un Arbre de Vie, un lion combatif, un nouvel Arbre de Vie, un monstre déifié, considéré comme un Dieu étranger chez les égyptiens, car venant d’Arabie, il s’agit de « Bès », parfois représenté soulevant et étranglant deux cerfs rouges, pour récupérer leurs bois pour une raison apotropaïque, fonction encore utilisée de nos jours par certains chamanes pour détourner tout danger et assurer la protection de leurs commanditaires. (Dixit Léon Heuzey, archéologue 1879). Suit un nouvel Arbre de Vie, vous noterez la grande variété de ceux-ci ! Vient un nouveau cavalier néo-élamite avec une lance contre un lion combatif, suivit par un deuxième plus paisible. Puis nous découvrons une plante seule avec sa racine, mais plus souvent représentée portée à bout de bras par la déesse mésopotamienne de la végétation. Vient ensuite un scorpion anthropomorphe femelle, un dernier Arbre de Vie, un autre anthropomorphe oiseau mâle d’apparence royale. Rappelons qu’en Mésopotamie, lorsque nous trouvons deux personnages face à un Arbre de Vie, c’est pour signifier leur volonté d’atteindre ou d’acquérir l’immortalité. Pour terminer la boucle, nous découvrons un bourgeon de lotus qui diffère de la symbolique égyptienne présentant toujours la fleur voire la plante entière. Quittons le pourtour pour progresser vers le centre en traversant un espace marin avec un symbole sacré en forme de losange, particulièrement récurrent dans la glyptique de l’époque, mais dont la signification n’a jamais été vraiment élucidée, parfois considéré comme l’œil divin qui voit tout. Un poisson, qui comme vous le savez représente pour les mésopotamiens l’origine de l’humanité. Le cœur du tableau finit avec les six oiseaux assyriens.

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