Vues
4245
| Appréciation
2,0 / 5 ( 8
)
Ils ne sont pas là, tant leurs voix se taisent, tant leurs corps se font transparents à force de vouloir se faire discrets. Ils ne genent personne, et l'on s'est habitués à voir passer leurs silhouettes grises qui déambulent à la recherche d'espoirs perdus. Nous aurions pu les laisser partir tranquillement comme ils avaient vécu, sans bruit et sans paroles. Nous aurions pu accepter de détruire ces "maisons" qui n' en sont pas aux yeux de ceux qui n'y ont jamais vécu, sans laisser de traces de leur passage.
Warda HISSOUR HOUTI Directrice Générale d' ARALIS
|