Galerie
laurent benoist - Des vessies pour des lanternes
Photographie
Une série sur le sens. Ici le sens cardinal de la photo induit sa sémantique. Cette série décrit un univers urbain et nocturne. Le titre est ici primordial, il fabrique l'image en interdépendance avec votre conscience. La question que pose cette série est : peut-on dire qu'une chose Est à partir du moment où elle peut être partagée ? La réalité est-elle une concordance et une "accordance" des points de vue ? La réalité dans son essence est inssaisissable, sa défénition change au fur et à mesure que le paradygme suivant vient enterrer le précédent. Pouvons-nous, avec notre seul entendement, appréhender la réalité dans sa plus grande simplicité ?, en éléminant touts les parasites déconcertant qui comme le voile de Maya nous empêche de bien voir; pour ne garder du réel que ce dont nous sommes sûr et certain. Pour certain, la réalité est volonté de représentation. Nous batissons un monde à notre image et que nous désirons, dans ce cas là tout est possible. Il existe un aphorisme définissant la mécanique bouddhiste qui dit ceci : "Quand ceci est présent, cela vient à être. Du surgissement de ceci, cela surgit. Quand ceci est absent, cela ne vient pas à être. A la cessation de ceci, cela cesse." Pour les bouddhiste l'existence est vacuité, elle n'existe pas en soi. Vous pouvez en trouver une bonne définition dans les 70 versets sur la vacuité selon Nagarjuna. La question du réel est primordial, car elle affecte notre morale, entendue comme étant la théorie de l'action. Nous agissons selon des principes relatif à notre conception du réel. C'est pourquoi nous agissons tous si différement, et que nous créons des groupes (philosophiques, religieux, politiques ...) pour agir ensemble, dans la même direction, car alors nous nous mettons d'accord sur ce qui est et ce qui doit être. Vous pouvez voir dans ces images ce que leur titre prétend montrer, mais vous n'y êtes pas obligé, mon point de vue n'est pas forcément le votre.