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marcel gris
Née le 14/04/1950 dans la somme(80), après divers séjours de longues durées à Madagascar, la Réunion, l'île Maurice, le Tchad etc..., je suis aujourd'hui fixé dans l'archipel des Mascaraignes et plus précisément à la Réunion et à l'île Maurice. Ingénieur de formation, père de trois garçons (Marc 28 ans inscrit au conservatoire de Boulogne en chant lyrique, Laurent 21 ans et Jonathan 18 ans).Après plusieurs années de recherche puis 7 ans en tant que conseiller financier, j'ai créé un atelier de laque artisanale à l'île Maurice "la maison du laque". A cette période (1986/1993), j'ai été fournisseur officiel du Président de la jeune République Mauricienne, pour tout ce qui était cadeaux à nos hôtes de marque ( divers chefs d'États, dignitaires religieux etc...)Aujourd'hui, je partage mes loisirs entre le golf et la peinture. Ma démarche du jour, consiste à montrer mon travail à un plus grand nombre. Audace, inconscience ou grain de folie? quoiqu'il en soit, j'espère ne pas vous faire perdre de temps. Si tant est que vous preniez plaisir à regarder les photos de mes toiles, alors aurais-je réussi dans cette nouvelle ouverture aux autres.
CULTURE
La face cachée de Marcel Gris
Marcel Gris, connu avant tout pour occuper le poste de directeur des affaires économiques de la chambre de commerce et d’industrie, expose pour la première fois son travail d’artiste peintre. Ses toiles de nature abstraite sont visibles à la galerie Gounod, à Saint-Denis, jusqu’à ce soir.
[21 avril 2007]
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Aux esprits rétrécis, Marcel Gris prouve que l’on peut à la fois réussir une carrière dans le milieu conventionnel et développer un talent d’artiste peintre. Le directeur des affaires économiques de la chambre de commerce et d’industrie taquine le pinceau depuis 1998. Contrarié dès sa jeunesse dans sa passion par un professeur de dessin impitoyable, Marcel Gris ne revient à la peinture que bien plus tard, il y a huit ans, après un accident de snowboard sur glace. “Avec un coude gauche cassé, le sport m’était devenu interdit, raconte Marcel Gris. C’est une peinture à la gouache magnifique que mon fils âgé alors de neuf ans m’avait rapportée de l’école qui m’a incité à me mettre à la peinture. Sans la conjonction de ces deux événements, je n’y serais sans doute pas revenu.” Marcel Gris se met à peindre le soir, la nuit, le week-end. “Pour moi, la peinture est une échappatoire, explique-t-il. Mais parfois, c’est une fausse évasion tant on peut se sentir emprisonné par la toile.” Perfectionniste et tourmenté, artiste donc, Marcel Gris se revendique pourtant davantage “professeur Nimbus que peintre”. “Je ne sais jamais où je vais quand je commence une toile et je me plais à jouer avec les matières, raconte-t-il. J’ai commencé avec l’acrylique. La peinture à l’huile m’a appris la patience.” De nature abstraite, beaucoup des oeuvres de Marcel Gris sont réalisées dans des tons chauds. Quelques unes pourtant font éclater des bleus et des verts, ”les nuances les plus difficiles à peindre pour moi, confie Marcel Gris. Mais petit à petit, je m’y mets.”
“DIALOGUES SILENCIEUX”
Une trentaine des 120 toiles peintes par Marcel Gris sont exposées dans la galerie Gounod, à Saint-Denis, depuis mercredi et jusqu’à ce soir, sous le titre des “Dialogues silencieux”. Marcel Gris affirme que “par pudeur”, il n’aurait jamais cherché à montrer ses œuvres au public si trois acolytes du monde économique et pas des moindres - Eric Magamootoo, le président de la chambre de commerce et d’industrie, François Caillé, le président du Medef et Adam Ravate, le patron du groupe éponyme - n’avaient pas sollicité à son insu Béatrice Binoche, la propriétaire de la galerie. La professionnelle apprécie le travail d’un homme qui selon elle “peint ici ses états d’âme, ses émotions, ses sentiments.” “D’ailleurs, au vernissage, raconte Marcel Gris, les membres de mon entourage pensaient pouvoir lire ce que j’exprimais dans mes toiles. Mais la plupart du temps, heureusement, ils se trompaient !” Quelle angoisse serait-ce que d’être lu comme un livre ouvert, d’autant plus quand on a “un rang à tenir”... Toute les toiles exposées à la galerie Gounod jusqu’à ce soir sont à vendre, pour un prix allant de 1000 à 3800 euros. Toutes sauf une, intitulée “François et moi”, que Marcel Gris avait peinte avec François Hennequet, l’architecte et peintre décédé en septembre dernier, à qui il rend hommage et adresse “ces vibrations colorées qui, je l’espère, dit-il, te parviendront et te parleront comme si tu étais avec nous”.
Séverine Dargent
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