Isabel Pessoa est née en 1966 au Portugal. Depuis elle tente d’exister de par le monde en déployant une forme d’expression picturale colorée désespérément gaie. Ses sujets sont surtout accablants: le travail, le sexe, la nature telle qu’elle la voit, sont des icônes pourléchées qui sautent aux yeux de monsieur tout le monde.
Par définition Isabel Pessoa considère tous les évènements de ce monde et les êtres qui l’entourent en noir et blanc.
Il est une des thèses majuscule de Pessoa c’est de n’avoir confiance en personne sinon en ses yeux mêmes. Elle sait que les gens ne perçoivent la vie qu’en monochrome c’est pourquoi sa forme d’expression est brutale. Elle s’adresse à un tiers inconnu, une image dans le spectre.
Ce peintre ne vise par son travail, ni l’argent, ni la gloire, ce peintre aspire sincèrement au gîte, au couvert et à la tranquillité de son expérience.
Le choix des matières est ultra lucide, il correspond à l’antique besoin d’instantané… Vitesse…(Mais par une infinie lenteur d’exécution)… Vision évidente…(Mais infinie complexité du décryptage).
En deux mots, il paraît difficile de parler avec autorité d’un travail qui s’exprime fatalement seul.