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Jean-Louis GAILLARD
Médecin généraliste à la retraite, j’ai passé 22 ans de ma vie à soigner les gens, leur faire voir un avenir meilleur, plus serein, moins douloureux, au-delà de la maladie.
Ce métier cartésien fait fi de la plastique, du beau : il voit des corps en souffrance, couplés à des radiologies, des esprits meurtris prêts à tout sacrifier, ne voyant plus rien. Il me manquait une dimension à ce métier, une soupape de sécurité, un moyen de m’évader, de retrouver les valeurs qui font que la vie est Vie.
L’aquarelle fut une révélation en 1983; certes, ce fut sur un coup de tête, un défi que je m’y suis lancé. Un confrère aquarelliste local n’avait pas voulu me vendre une de ses œuvres. Je m’employais donc à créer les miennes.
Autodidacte, je me formais sur le tas, recopiant des cartes postales, m’essayant à des techniques découvertes au hasard. La douceur des tons, la patience requise convenait à l’état d’esprit de l’époque.
En 2002, une rencontre avec J.C Guignardeau au Sables d’Olonne me fit découvrir l’acrylique. C’était un besoin de coucher d’autres émotions sur des tableaux : L’aquarelle ne suffisait pas à exprimer la violence des sentiments qui m’habitait à l’époque. Des essais fructueux sur les marines m’incitèrent à poursuivre dans cette voie en insistant sur le côté coloriste. La violence des vagues, la fougue des brosses et des pinceaux permettaient de libérer sur la toile ce trop plein d’énergie.
Quelques expositions personnelles et salons me confortèrent dans le fait que j’étais sur la bonne voie.
2005 : ce fut la révélation : enfin, je pouvais créer moi-même. Travailleur acharné, essayant tous les styles, mon travail fut reconnu dans un centre culturel notoire du Gard qui me proposa une exposition personnelle pendant 6 mois. Ce fut le début du professionnalisme. S’en suivi d’autres expositions personnelles à un rythme effréné.
En 2008, ce fut la consécration et la reconnaissance avec l’acceptation de mon dossier au Salon d’Automne de Paris. Puis vint les Indépendants, Art en Capital, l’Italie et les galeries.
2009: une vente aux enchères par Aguttes me donna une cote au guide Mayer: Art Price.
Actuellement, mon style diffère au gré des jours : alternant le cubisme avec le figuratif libre, l’expressionnisme avec l’abstraction, mes thèmes de prédilection sont les marines, la danse, la musique et la nudité dans l’art. Certes, c’est toujours les couleurs qui dominent, avec le mouvement, la géométrie. On retrouve l’aspect anatomique sur mes nus où prédominent la femme, éternelles modèles d’harmonie.
La peinture est, pour moi, plus qu’un art, c’est une respiration, un dialogue universel.
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